L'image ci-dessus représente les électrons qu'on voit se comporter comme des ondes. Image prise par un microscope à effet tunnel. © IBM Almaden Visualization Lab
Aujourd'hui nous allons commencer un voyage vers l'extrêmement petit. Je dis bien extrêmement et non pas infiniment petit. En effet l'infiniment petit n'existe pas. Il y a une limite au petit en-deçà de laquelle il est impossible d'aller.
Pour autant vous allez voir que cette limite là est vraiment extrême. J'aurais souvent l'occasion de vous parler de cette limite, alors autant vous la donner tout de suite : c'est la limite de Planck, du nom du grand physicien allemand qui l'a calculée.
Cependant avant de vous la donner un avertissement : nous allons pénétrer un territoire plus extra-ordinaire que celui d'Alice au pays des Merveilles. Dans le pays des Merveilles d'Alice, les objets sont étranges, voire ils parlent mais ce sont des objets que l'on voit et que l'on peut toucher. Dans le territoire où nous nous apprêtons à pénétrer, rien de cela. On ne voit pas les objets, on ne peut pas les saisir, et plutôt que des objets ce sont des concepts, des idées. Leur représentation est essentiellement mathématique. Et malgré cela les conséquences qui en découlent sont à la base des techniques, des outils et des objets les plus modernes que nous utilisons !
L'électron n'a pas de localisation précise. Il apparait et disparait en permanence dans le vide, dans une espèce de vague intemporelle, à la fois un peu ici et un peu là.